Christiane, Aide-Soignante, ne connaissait pas le secteur du handicap, et depuis 2010 ne l’a pas quitté jusqu’à la retraite.
” Je suis Christiane, à la veille de la retraite ! Mon parcours est un peu particulier puisque mon histoire est celle d’une reconversion… une heureuse reconversion. Après des années à travailler dans la presse informatique, j’ai eu l’envie de prendre soin des autres. Je ne connaissais rien du médico-social et encore moins du handicap. J’ai d’abord commencé à m’occuper des personnes âgées à domicile en Corrèze après avoir vécu de nombreuses années à Paris. Puis j’ai été encouragée par des connaissances Aides-Soignantes à passer mon diplôme que j’ai obtenu à 48 ans ! Vous vous imaginez bien que j’étais la plus âgée de ma promo ! C’est une rencontre qui m’a poussée à postuler à la Maison du Douglas en 2010. Nous travaillions à l’époque en binôme sur une unité. J’adorais prendre soin des Résidents et les accompagner dans les bons comme dans les moments les plus difficiles de leur quotidien.
Tout se passait très bien ! Malheureusement des complications médicales m’empêchent aujourd’hui d’exercer mon métier de coeur. Cependant, je n’ai jamais lâché la Maison du Douglas de Mercoeur et elle ne m’a jamais lâchée… J’y travaille toujours en tant qu’Animatrice. J’accompagne les Résidents à se changer les idées et se distraire lors d’activités telles que des promenades, jeux de sociétés et autres sorties. Les équipes et les Résidents ont l’habitude de me dire que ce sont ma joie de vivre et mon dynamisme qui les ravissent… et ça fait plaisir !
Je suis heureuse d’aller travailler, d’avoir des relations avec l’ensemble des professionnels de toutes les unités. Ce sont des échanges riches au quotidien. Je ne connaissais pas le secteur du handicap et depuis 2010, je ne l’ai jamais quitté. On apprend à surpasser les a priori, à communiquer autrement.
Je suis épanouie et heureuse d’aller travailler et les sourires et les regards des Résidents me rendent ce que je donne au quotidien. On s’apporte mutuellement ! Au-delà du diplôme, je suis persuadée que ce qui compte pour travailler dans le médico-social, c’est d’aimer les gens. ”