Dans cette parole de pros, Aurélie nous partage son quotidien d’Agent Hôtelier à la Maison d’Accueil Spécialisée la Maison du Douglas de Mercoeur (19).
Nous vous proposons à travers les paroles de pros de découvrir les parcours et métiers des professionnels du médico-social qui s’engagent au quotidien pour apporter le meilleur accompagnement aux personnes vulnérables.
” Je suis Aurélie, l’une des plus anciennes collaboratrices de la Maison du Douglas qui accueille des adultes traumatisés crâniens et victimes de lésions cérébrales. J’y suis en effet présente depuis l’ouverture de la structure en novembre 2009, et je compte bien poursuivre l’aventure pour encore des années !
Auparavant, j’ai travaillé dans des restaurants. Un milieu qui ne m’a pas convenu les dernières années. À la construction du Foyer de Vie de Rilhac en 2005 (c’était avant qu’il ne soit repris par l’Association en 2021), l’occasion s’est présentée pour moi de découvrir le médico-social. J’ai alors intégré le pôle hôtellerie, en tant que maitresse de maison. Une période pleine de changements commence, et pour être plus précise : une période agréable.
À l’ouverture de la MAS de Mercœur en 2009, du côté de chez moi, j’y entre en tant qu’Agent de Service / Lingère. Mon souhait était déjà d’évoluer professionnellement au sein de la Maison. Assez rapidement, je prends la fonction d’Agent Hôtelier. Avec ensuite des évolutions intrinsèques au poste lui-même qui a été adapté, jusqu’à aujourd’hui, et qui me convient bien.
Si j’interviens au niveau de la restauration, j’apprécie de temps en temps, fonction des besoins et des opportunités, d’aller exercer sur d’autres postes en lien avec mes compétences, et toujours au contact des Résidents. De manière plus générale, je suis fière d’assister à toutes les évolutions de la Maison, et il y en a eu beaucoup, toujours en équipe.
Mon petit mot dont je tiens à vous faire part : travailler avec le cœur, avec patience, et être de bonne volonté, sont les doux mots d’une bonne recette pour rester des années et être fidèle à une Maison, à l’équipe et les Résidents. Toujours être positif, c’est être passionné. J’espère que mes paroles que je souhaite motivantes et constructives pourront donner à d’autres personnes l’envie de venir travailler en Résidence handicap. ”
Retrouvez les paroles de pros précédentes :
Un grand merci à l’ensemble des professionnels pour le partage de leurs témoignages !
(en Ehpad ou en structure handicap ou en établissement sanitaire)
Tout dépend de la situation de la personne dépendante. L’intérêt d’un hébergement temporaire est, d’une part pour le Résident de découvrir le fonctionnement de la Maison, et d’autre part pour les aidants de bénéficier d’une période de répit de quelques semaines.
Le GIR (groupe iso-ressources) correspond au niveau de perte d’autonomie d’une personne âgée. Il est calculé à partir de l’évaluation effectuée à l’aide de la grille AGGIR. Il existe six GIR : le GIR 1 est le niveau de perte d’autonomie le plus fort et le GIR 6 le plus faible.
La 1ère étape est la recherche d’un Ehpad qui convient, et d’en échanger avec la Direction. Un dossier d’admission est ensuite à remettre.
L’hébergement temporaire peut être la réponse. L’intérêt d’un hébergement temporaire est, d’une part pour le Résident de découvrir le fonctionnement de la Maison, et d’autre part pour les aidants de bénéficier d’une période de répit de quelques semaines. Il n’y a pas d’engagement au-delà. Vous pouvez vous renseigner auprès de l’Ehpad pour savoir s’il a des places en “temporaire”.
La décision relève de la personne âgée elle-même. La question lui sera posée par l’Ehpad. En cas de dégradation importante de l’état de santé, la décision de déposer un dossier peut être portée par la famille, à condition que la recherche de consentement ait été faite.
