La “parole de pros” de Marion et Aurélie.
Parce qu’ils sont les mieux placés pour en parler, Marion et Aurélie nous partagent leur quotidien dans le secteur médico-social.
Parce qu’ils sont les mieux placés pour en parler, Marion et Aurélie nous partagent leur quotidien dans le secteur médico-social.
Marion, Aide Médico Psychologique et référente équipe, et Aurélie, Aide Soignante, connaissent bien leur Ehpad de Fourchambault (58) pour y être respectivement depuis 10 et 6,5 ans.Marion a évolué durant ces 10 années : aide-cuisinière, ASH, AV, AMP, référente équipe. Elle voulait travailler dans un Ehpad, et c’est grâce à un contrat aidé que tout a commencé. Elle trouve son métier très vivant, plein d’intérêts, elle en est contente et fière. Elle considère d’ailleurs qu’il y a pas mal de changements positifs en 10 ans : sur le matériel, les animations, les aménagements… ce que l’on ne voit pas dans tous les Ehpad.
Aurélie tient quant à elle à souligner son passage à l’Unité Protégée. Au début, elle en avait une image négative, mais en fait elle s’y trouve bien ! Elle y a trouvé sa vocation et s’y sent plus à l’aise. Et pour aller encore plus loin, Aurélie est aussi référente soins palliatifs pour tout l’Ehpad. Après un cheminement personnel, elle a en effet été volontaire pour accompagner les Résidents, mais aussi leurs familles et les soignants.Toutes les deux sont fières de ce qu’elles font et pensent qu’on ne peut pas choisir ces métiers par défaut : « soit on aime, soit on n’aime pas, c’est un engagement ».
D’un côté il ne faut pas idéaliser, de l’autre « ce sont de super beaux métiers, très enrichissants », même si toutes deux regrettent le manque de valorisation au sens large du terme, indiquant d’ailleurs qu’on ne voit pas tout l ’accompagnement autour de la toilette, des soins, de la restauration.
(en Ehpad ou en structure handicap ou en établissement sanitaire)
Tout dépend de la situation de la personne dépendante. L’intérêt d’un hébergement temporaire est, d’une part pour le Résident de découvrir le fonctionnement de la Maison, et d’autre part pour les aidants de bénéficier d’une période de répit de quelques semaines.
Le GIR (groupe iso-ressources) correspond au niveau de perte d’autonomie d’une personne âgée. Il est calculé à partir de l’évaluation effectuée à l’aide de la grille AGGIR. Il existe six GIR : le GIR 1 est le niveau de perte d’autonomie le plus fort et le GIR 6 le plus faible.
La 1ère étape est la recherche d’un Ehpad qui convient, et d’en échanger avec la Direction. Un dossier d’admission est ensuite à remettre.
L’hébergement temporaire peut être la réponse. L’intérêt d’un hébergement temporaire est, d’une part pour le Résident de découvrir le fonctionnement de la Maison, et d’autre part pour les aidants de bénéficier d’une période de répit de quelques semaines. Il n’y a pas d’engagement au-delà. Vous pouvez vous renseigner auprès de l’Ehpad pour savoir s’il a des places en “temporaire”.
La décision relève de la personne âgée elle-même. La question lui sera posée par l’Ehpad. En cas de dégradation importante de l’état de santé, la décision de déposer un dossier peut être portée par la famille, à condition que la recherche de consentement ait été faite.