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Interview de Temo Cervantes, Responsable Hôtelier, dans l’Association depuis 11 ans.

1. Quel est votre premier souvenir d’Adef Résidences et comment y êtes-vous entré ?

Mon premier souvenir d’Adef Résidences est ma convocation à la Résidence handicap « La Maison de l’Alisier » à Pierrefitte, où j’ai eu un entretien de recrutement. Là j’ai rencontré les 3 premiers Résidents pendant que j’attendais dans une salle d’attente, et les deux premiers salariés d’Adef Résidences, Mr Thierry Zucco et Mme Séverine Michel. J’avais travaillé longtemps pour une chaîne d’hôtels où j’ai trouvé l’amour ! : mariage et plus tard 2 enfants. Continuer à voyager n’était pas ce que j’avais en tête comme « vie de famille », alors après une pause sabbatique de 4 mois j’ai décidé d’avoir une vie sédentaire, quelque chose de plus proche de ce qu’on appelle une « vie normale ». Donc la recherche de travail a débuté… j’ai posté mon CV sur un site internet et 5 jours après j’ai été contacté puis recruté.

2. Pouvez-vous nous raconter comment l’Association a évolué au fil des années ?

Depuis mon arrivée, j’ai connu de nombreuses personnes passées par le siège, ainsi que de nombreux nouveaux Établissements. Chacun avec des missions précises, des ambitions professionnelles et personnelles différentes. Chacun a apporté son savoir-faire, son vécu, ses expériences professionnelles et son savoir-être. Aujourd’hui Adef Résidences est faite de ce capital humain.

3. Quels sont les moments les plus marquants que vous avez vécus au sein de l’Association au cours des années ? Pouvez-vous nous partager une anecdote ?

J’ai une réponse avec des moments positifs et un moment moins positif… Les positifs sont sans doute les nombreux moments de fête et de convivialité autour des repas ou concerts partagés avec les Résidents et collègues. En revanche, le pire moment que l’on puisse imaginer, c’est la période Covid, période pleine de stress et de mauvais souvenirs.

4. Comment décririez-vous la culture d’entreprise et ses valeurs ?

Plus qu’une culture d’entreprise, je préfère parler d’une mission sociale. Le fait d’assurer la dignité, le bien-être, l’accompagnement des Résidents dans le lien avec la société et avec les familles me semble plus pertinent pour décrire le quotidien de notre activité. Pour moi les valeurs d’Adef Résidences sont des « mots clés » qui établissent les fils conducteurs pour pouvoir mettre en œuvre des actions, afin de suivre le cap et les consignes données. Je crois que dans une société le respect entre personnes doit être un impératif primordial, peu importe la situation ou la position. Sans oublier que pour assurer des bons résultats, l’effort doit être individuel mais la réussite sera collective. Et tout ça bien sûr sans perdre de vue l’actualité, nous devons suivre notre époque, pour éviter de tomber dans le « has-been ».

5. Selon vous, quelles sont les principales réalisations de l’Association, et en quoi sont-elles importantes ?

La rapidité avec laquelle Adef Résidences a grandi et s’est développée, comment l’Association est passée de 5 établissements au total actuel de 67.

6. Selon vous, comment l’Association a-t-elle géré les défis au fil des ans, et comment ces défis ont-ils été surmontés ?

Je pense que le premier défi à court terme sera de montrer le « côté sexy » d’Adef Résidences, d’attirer les gens pour travailler avec nous et de les fidéliser par tous les moyens. Un autre défi à moyen terme est la maitrise financière. Les choses deviennent difficiles financièrement à tous les niveaux, et pour tout le monde géographiquement parlant.

7. Comment voyez-vous l’avenir de l’Association pour les prochaines décennies, et quel conseil donneriez-vous aux générations futures qui y travailleront ?

Nous savons tous que le domaine médico-social est très challengé dans notre modèle social. Il doit changer, nous devons nous adapter et évoluer à la même vitesse que la société. Nous devons garder le rythme nécessaire pour suivre la tendance et rester au top.

8. Enfin, quel message ou souhaits aimeriez-vous partager avec Adef Résidences à l’occasion de son 30ème anniversaire ?

Joyeux anniversaire et bien d’autres encore.

Téléchargez l'interview ici

Temo Cervantes
Interview Temo Cervantes Temo Cervantes témoigne pour les 30 ans de l'entreprise
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  • Ehpad - Maison de retraite
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  • Tarifs et aides financières
Hébergement permanent ou hébergement temporaire ?

Tout dépend de la situation de la personne dépendante. L’intérêt d’un hébergement temporaire est, d’une part pour le Résident de découvrir le fonctionnement de la Maison, et d’autre part pour les aidants de bénéficier d’une période de répit de quelques semaines.

Qu'est-ce que le GIR ?

Le GIR (groupe iso-ressources) correspond au niveau de perte d’autonomie d’une personne âgée. Il est calculé à partir de l’évaluation effectuée à l’aide de la grille AGGIR. Il existe six GIR : le GIR 1 est le niveau de perte d’autonomie le plus fort et le GIR 6 le plus faible.

Comment placer un parent en maison de retraite ?

La 1ère étape est la recherche d’un Ehpad qui convient, et d’en échanger avec la Direction. Un dossier d’admission est ensuite à remettre.

Après une hospitalisation : Ehpad ou retour au domicile ?

L’hébergement temporaire peut être la réponse. L’intérêt d’un hébergement temporaire est, d’une part pour le Résident de découvrir le fonctionnement de la Maison, et d’autre part pour les aidants de bénéficier d’une période de répit de quelques semaines. Il n’y a pas d’engagement au-delà. Vous pouvez vous renseigner auprès de l’Ehpad pour savoir s’il a des places en “temporaire”. 

Qui décide du placement en maison de retraite ?

La décision relève de la personne âgée elle-même. La question lui sera posée par l’Ehpad. En cas de dégradation importante de l’état de santé, la décision de déposer un dossier peut être portée par la famille, à condition que la recherche de consentement ait été faite.

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